Chauffeur chauffeuse de taxi
Salaire du débutant
Pour ce travail, la rémunération de départ est basée sur le SMIC pour un employé débutant. Elle peut varier en fonction du statut, de la région et du nombre de courses effectuées par jour. Source : Pôle emploi, 2023
Description du métier
Le chauffeur de taxi doit conduire les passagers d'un endroit à un autre de manière optimale. Pour être rentable, il élabore une stratégie en se positionnant judicieusement (gare, aéroport, boîte de nuit, musée...) et en tenant compte du trafic, des suppléments et des itinéraires. Il utilise différents outils tels que le compteur horo-kilométrique, le terminal de paiement, le téléphone mobile et le système de communication et de guidage par satellite. Sa voiture sert de bureau mobile. Pour fidéliser la clientèle face à la concurrence des transports en commun, il propose divers services comme le transport de personnes handicapées en tant que taxi conventionné, ou le transport de produits sanguins et d'organes pour des sociétés respectant des normes strictes. Il peut aussi effectuer des rapatriements pour des compagnies d'assurances. Le transport express de colis est régulé pour limiter la concurrence avec les transporteurs spécialisés. Certains chauffeurs organisent des circuits touristiques pour faire découvrir des sites ou des villes.
Compétences requises
Pour être un bon chauffeur de taxi, il est essentiel d'aimer conduire et de rester calme en toutes circonstances. Il est important d'éviter de doubler de manière dangereuse, de perdre son sang-froid avec les clients, de freiner brusquement ou de fumer en conduisant. Une conduite sûre va de pair avec une bonne relation client. Être ponctuel, courtois et parfois psychologue améliore le service rendu. Il est également utile de parler une langue étrangère. Pour réussir, il faut être souriant, en bonne santé et concentré. La sécurité reste la priorité du chauffeur, qui doit s'adapter à la circulation, anticiper les problèmes mécaniques et savoir apporter les premiers secours. Des compétences en gestion sont nécessaires pour gérer les tarifs, les trajets de jour et de nuit, les suppléments et les différentes situations rencontrées.
Où exercer ?
À Paris, la profession de chauffeur de taxi est très encadrée : il est interdit de conduire plus de 10 heures par jour. Que l'on soit locataire ou salarié, la limite est la même. Ce métier est difficile et épuisant, avec des horaires parfois tardifs, y compris les dimanches et jours fériés. La concurrence, le stress, les embouteillages et les clients exigeants font partie du quotidien. Les conditions de travail varient en fonction du statut : artisan, salarié ou locataire. Un artisan peut obtenir une autorisation de stationnement par la mairie (avec une attente pouvant aller jusqu'à 10 ans) ou acheter une licence onéreuse à un chauffeur de taxi. Le salarié ramène le taxi au garage chaque jour, avec un salaire fixe et un pourcentage sur les recettes. Le locataire utilise un taxi appartenant à une société possédant une autorisation de stationnement, travaillant ainsi en tant qu'indépendant.
Formations
Après la classe de 3e, pour devenir conducteur de taxi, il faut passer un examen pour obtenir le CCPCT (certificat de capacité professionnelle de conducteur de taxi) délivré par les préfectures. Il est nécessaire d'avoir le permis de conduire de catégorie B. Ensuite, il faut obtenir une autorisation d'exercer délivrée par les mairies en fonction des besoins locaux.
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