Collecteur collectrice de fonds
Salaire du débutant
Dans ce métier humanitaire, le salaire de départ est le SMIC.
Description du métier
Le collecteur de fonds cherche constamment de nouveaux donateurs et doit les fidéliser. Pour cela, il s'appuie sur une base de contacts pour constituer, analyser et enrichir les fichiers des donateurs. En utilisant des méthodes spécifiques, il identifie le profil des donateurs afin de personnaliser ses demandes. Afin de mobiliser les donateurs, il élabore une stratégie en accord avec sa direction, rédige des appels aux dons via différents moyens (courrier, téléphone, e-mail, etc.) et organise des événements pour solliciter la générosité publique. Il assure la transparence en rendant des comptes sur l'utilisation des fonds, dont il obtient les détails auprès des responsables de programmes et de la direction financière.
Compétences requises
Le collecteur de fonds doit avoir des compétences en marketing, une bonne capacité à rédiger et être bilingue, avec une excellente maîtrise de l'anglais. Les pratiques de collecte tendent vers une influence anglo-saxonne, ce qui renforce l'efficacité à l'échelle internationale. Des qualités telles que l'écoute, le relationnel et le travail d'équipe sont recommandées. La capacité à bien s'exprimer est un avantage pour persuader et soutenir des causes afin de récolter des fonds. L'intégrité et la transparence sont essentielles pour inspirer confiance aux donateurs. Une expérience associative et un intérêt pour l'humanitaire sont nécessaires, de même qu'un esprit généreux et altruiste au service des causes défendues.
Où exercer ?
Le collecteur de fonds pour l'humanitaire travaille principalement dans un bureau, au siège d'une ONG ou dans une agence de marketing. Il peut parfois devoir se déplacer pour son travail. Il est en contact avec d'autres professionnels tels que l'administrateur de bases de données, les responsables de programmes, le conseil d'administration et le service financier. Pour organiser des événements de collecte de fonds, il collabore avec le service de presse et des prestataires externes comme des imprimeurs et des agences de communication.
Formations
Après le bac, les professionnels les plus recherchés sont ceux qui ont obtenu un diplôme de niveau bac + 5 en école de commerce, en IEP (institut d'études politiques) ou en master. De plus, ils doivent avoir une expérience dans le secteur associatif et une bonne maîtrise de l'anglais.
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