Conducteur routier conductrice routière

Salaire du débutant

Pour ce métier, le salaire débute au SMIC et peut aller jusqu'à 1800 euros brut par mois en début de carrière, sans compter les frais de déplacement.

Description du métier

Le chauffeur routier a plusieurs responsabilités. Il doit veiller sur les marchandises qu'il transporte, respecter les délais de livraison, superviser le chargement et le déchargement (parfois il doit y participer) et entretenir régulièrement son camion : effectuer des vérifications, des vidanges... Les tâches administratives sont également importantes. Il doit maintenir à jour les documents de bord, les bordereaux de livraison et les documents réglementaires nécessaires pour les douanes ou la police. En étant en contact direct avec les clients, le chauffeur routier devient le premier visage de l'entreprise. Sa qualité de service et sa capacité à communiquer avec les clients jouent un rôle crucial dans la relation client, car la fidélité de ces derniers peut dépendre de son comportement. Son travail varie en fonction du type de véhicule utilisé, du contenu du fret et des distances à parcourir. Un chauffeur routier longue distance se déplace en France et à l'étranger, tandis qu'un chauffeur de courte distance effectue des trajets régionaux. Un livreur ou chauffeur messager circule en ville ou sur de courtes distances.

Compétences requises

Pour exercer le métier de conducteur routier, certaines conditions sont essentielles et contrôlées lors d'un examen médical : une vue excellente, une bonne audition et pas de problèmes cardiaques. Il est également important d'avoir un bon équilibre nerveux, d'être attentif et d'avoir de bons réflexes. En plus, il faut être en bonne forme physique pour les tâches de manutention. Les employeurs privilégient les candidats ponctuels, polis, bien présentés et sociables, aimant bouger et capables de prendre des responsabilités. Le conducteur routier doit aussi réaliser des tâches administratives basiques et être à l'aise avec les nouvelles technologies comme le GPS. Des connaissances en mécanique sont utiles, tout comme la maîtrise d'une langue étrangère, pour ce métier.

Où exercer ?

Un conducteur routier est responsable de gérer ses pauses, de s'adapter à la circulation et de réagir aux imprévus lorsqu'il conduit seul. Dans une grande entreprise, il planifie son itinéraire en collaboration avec le chef d'exploitation et suit les consignes du chef de quai pour le chargement et le déchargement. En revanche, dans une petite structure, il est sous la responsabilité d'une seule personne. Malgré le plaisir et l'indépendance que procure la conduite, il ne faut pas oublier les contraintes du métier. Ce dernier implique des horaires flexibles, du travail de nuit et des absences fréquentes du domicile. Les conditions de circulation parfois difficiles, indépendamment de la météo, rendent le travail encore plus complexe. Afin d'assurer la sécurité, la législation du travail en Europe limite les heures de conduite et impose des pauses obligatoires. Les camions sont donc munis d'un dispositif de contrôle appelé chronotachygraphe, qui enregistre diverses données liées au transport, telles que le nombre de kilomètres parcourus, le temps de conduite et la vitesse.

Formations

Après la 3e, pour devenir conducteur routier de véhicules de plus de 3,5 tonnes, il est nécessaire d'avoir la qualification FIMO (Formation Initiale Minimale Obligatoire). Aucun niveau d'études requis, il suffit d'avoir le permis C (poids lourd) ou E(C) (véhicule + remorque) et d'être âgé d'au moins 21 ans. La FIMO dure 4 semaines (156 heures) et permet au conducteur de travailler en respectant la sécurité et la réglementation. Elle se déroule dans des centres de formation approuvés par le préfet de région.
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