Ingénieur ingénieure analyste de l'air
Salaire du débutant
Un chargé de recherche gagne 2298 euros bruts par mois.
Description du métier
L'ingénieur analyste de l'air surveille la qualité de l'air et informe le public en se basant sur les données des stations de mesure des polluants. Il identifie différents types de pollutions (particules fines, monoxyde de carbone, ozone, dioxines) qui peuvent devenir dangereux au-delà de certains seuils. En cas de forte pollution, il rédige un rapport détaillé et alerte les autorités compétentes, en proposant des solutions pour réduire la pollution. Il travaille également sur le long terme en créant des modèles informatiques pour prévenir les risques, comme l'impact futur du trafic aérien sur l'Ile-de-France. En analysant de nombreuses données, il propose des scénarios et des solutions aux autorités pour limiter cet impact.
Compétences requises
L'ingénieur analyste de l'air a une expertise en chimie atmosphérique, météorologie, électronique et informatique. Pour analyser les échantillons d'air, il utilise un équipement spécialisé comme le spectromètre pour classifier les isotopes par masse. Des bio-indicateurs mesurent certains types de pollution. La maîtrise de l'anglais peut être nécessaire pour la recherche. La rigueur scientifique est essentielle pour analyser les données et rédiger des rapports (analyses, statistiques, recommandations). Travaillant dans l'environnement, l'ingénieur de l'air connaît les normes de protection des populations. Impliqué dans une démarche qualité, il anticipe les pollutions en informant le public et anime des réunions d'information en ayant des compétences relationnelles et pédagogiques.
Où exercer ?
L'ingénieur analyste de l'air supervise une équipe de techniciens spécialisés en mesure de la qualité de l'air. Il coordonne le travail de la commande d'une étude jusqu'à la publication des résultats. Bien qu'il travaille principalement dans un bureau, il peut aussi se rendre sur le terrain, voire dans les airs pour effectuer des relevés en avion du taux de carbone dans l'atmosphère. Si l'analyste de l'air travaille pour un organisme de recherche public tel que le CNRS, il aura le statut de fonctionnaire de catégorie A. Il est également possible de travailler pour une association agréée par l'État, spécialisée dans la surveillance de l'air comme Airparif en France. Différentes associations se chargent de contrôler les taux de polluants atmosphériques dans différentes régions, tandis que d'autres surveillent la radioactivité et le radon. Des opportunités d'emploi existent également dans l'industrie et les bureaux d'études. Dans le cadre de ses missions, l'analyste de l'air peut être amené à travailler en laboratoire, notamment dans l'industrie chimique où il peut évoluer en zone à atmosphère contrôlée et devoir porter des équipements de protection spécifiques.
Formations
Après le bac, il faut compter 5 ans pour décrocher un diplôme d'ingénieur en chimie, en qualité ou en génie de l'environnement. Il est aussi possible d'obtenir un master en risques et environnement, en qualité, en hygiène, en sécurité ou en génie industriel avec une spécialisation en qualité de l'air.
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