L'interprète de l’écrit aide à transcrire en direct les paroles lors de divers événements tels que des colloques, des réunions ou des appels via un CRT (centre relais téléphonique). Il doit connaître le vocabulaire technique utilisé et être capable de bien prononcer les discours des orateurs. Pour ce faire, il peut utiliser l'une des trois méthodes pour lesquelles il a été formé : sténotypie, vélotypie (claviers spéciaux) ou respeaking (reconnaissance vocale). Ce métier nécessite une grande culture générale, des compétences d'écoute et de concentration, une excellente mémoire, une maîtrise de la langue française et des outils techniques, une compréhension des besoins des personnes sourdes, une saisie rapide et précise, une résistance au stress et une capacité à s'adapter à différents contextes. La déontologie doit être strictement observée, quelle que soit la situation, en offrant confidentialité, neutralité et fidélité. Bien que la plupart de leur travail se fasse à distance, les interprètes de l’écrit peuvent également intervenir en personne pour répondre aux demandes des clients ou aux contraintes des événements. Ils peuvent être employés par des organisations spécialisées dans l'accessibilité ou travailler de manière indépendante.